L’OXYGENOTHERAPIE

SURVEILLANCE ART.5

POSE ART. 6

Méthode qui vise à apporter artificiellement l’O2 à un malade de façon à rétablir, ou maintenir un taux normal d’oxygène dans le sang.

Chez l’insuffisant respiratoire, jamais d’oxygène à plus d’1l/mn, car le bulbe rachidien entraîne la respiration quand le CO2 sanguin augmente, mais dans le cas de diminution de sensibilité du bulbe chez les insuffisant respiratoire, l’administration d’02, diminue encore la sensibilité, de ce fait n’entraîne plus la respiration.

MATERIEL

• Surveillance position du masque, des lunettes ou de la sonde (mesure faite)

• Vérification du dispositif mural, de son bon fonctionnement, de son intégrité, de sa propreté, de la présence d’eau stérile dans le barboteur

• Surveiller l’étanchéité du système

• Changer le matériel suivant le protocole du service, décontaminer, barboteur toutes les 48h

• Contrôler le débit suivant la prescription

PATIENT

• Rassurer la personne (bruits)

• Réaliser des soins d’hygiène si nécessaire

• Soin de bouche, de nez

• Se moucher auparavant, aspirer au besoin pour libérer les voies aériennes

• Installer la personne confortablement ½ assise

• Mettre en place correctement la sonde nasale (si besoin l’humidifier à l’eau), les « lunette », le masque, la sonde naso-pharyngée

• Surveiller la respiration

• Evaluer la ventilation (fréquence respiratoire), le tirage (dépression de la paroi de la cage thoracique, au-dessous ou au-dessous du sternum pendant de forte inspiration, quand l’entrée de l’air est empêchée par un obstacle mécanique)

• Evaluer les bruits (sibilance, cornage- sifflement laryngo-trachéale qui traduit une gène inspiratoire au passage de l’air dans les voies respiratoires hautes.

• Surveiller la coloration des téguments, des muqueuses, des extrémités des doigts

• Noter la fréquence respiratoire

• Surveiller intégrité de la sonde, la mobiliser (escarre), changer le sparadrap tous les jours

• L’oxygène dessèche, proposer à boire souvent en petite quantité

•  

SURVEILLER LES SIGNES D’EFFICACITÉ ET DE SURDOSAGE

• Vérifier le fonctionnement du traitement : Le malade ne doit pas être en polypnée, épuisé, avoir des troubles de la conscience.

• Diminution de la dyspnée, de la cyanose

• Evaluer la ventilation, le tirage, la cyanose

• Pour réajuster le traitement au besoin

• Surveiller les signes d’hyperoxygénation : sueur, agitation, maux de tête, euphorie, vertiges, troubles digestifs, nausée…

• Attention au risque d’explosion (cigarette, étincelle, graisse, corps gras, vaseline…)

• Contrôler la saturation du sang artérielle en oxygène par oxymétre